dimanche 15 mai 2016

Foulées de Nevers 2016

Plus de 2000 coureurs se sont donnés rendez-vous sur deux jours au parc Salengro pour la 32ème édition des foulées de Nevers.

Pour moi et mes camarades SMArathoniens, c'était une première et surtout un dossard surprise car je n'y aurais pas participé sans eux ... pas téméraire que je suis de m'aventurer seul dans des contrées lointaines ... 

Côté objectifs, Arnaud voulait passer sous les 45 minutes, Cédric, Yves et moi, courir à 10,5 km/h maximum.

L'arrivée sur le village planté au milieu du parc nous donne l'occasion de voir, le nombre important de participants ... Nous nous dirigeons vers la tente des inscriptions, où nous ferons la queue ... peu de place et tout le monde sur une file alors qu'il y a 3 distances ... les bénévoles étaient bien sous pression voire un peu dépassés parfois ... pas facile de rendre la monnaie par exemple ...

Une fois le dossard retiré et accroché, nous sommes partis nous échauffer un peu dans le parc. L'heure du départ approchant, nous nous sommes rapprochés de la ligne de départ et nous avons constaté les spectateurs autour rendaient difficile l'accès au sas de départ.

La sono n'étant pas top, nous avons commencé à nous inquiéter car on commençait à entendre parmi les concurrents que les horaires des courses avaient changé.

Le 5 km s'est élancé sous nos yeux et nous sommes donc repartis nous échauffer en croisant Simon Munyutu, le futur vainqueur du semi, qui s'échauffait également dans une rue perpendiculaire à la celle de la ligne de départ.

Quand nous sommes revenus, petit coup de stress, nous ne savions plus si le semi était parti ou bien si nous avions encore le temps ... question posée à un organisateur, il nous indiqué alors qu'il serait bien que nous nous "rangeassions" (subjonctif imparfait ???) de façon un peu sèche ...

Là c'est le moment du semi ... dégagez y a rien à voir ... hop là !!!


Finalement le semi parti, nous avons pu accéder tranquillement au sas pensant que nous avions encore un peu de temps devant nous ... grossière erreur ...
Juste le temps de bavarder et d'apercevoir furtivement Marie, la fille aux baskets roses, et nous avons été surpris par le départ ... dommage je n'ai pas pu aller la voir, peut être une autre fois.

Départ donc un peu chaotique, sans doue à cause du changement d'horaire, certains ont même raté leur départ et ont du cravacher rattraper leur retard ou n'ont carrément pas pris le départ.

Les premières centaines mètres ont été difficiles pour pouvoir se placer dans la meute sans aller trop vite, le parcours étant au départ étroit. Pas mal de queue de poisson devant moi, je suis fait marcher sur le talon ou shooté dedans (au choix) ce qui aurait pu me faire tomber.

Le circuit était sympa en centre-ville avec une alternance de pavés et bitume et surtout beaucoup de monde dans les rues pour encourager.

Avec Cédric et Yves, il a fallu ralentir très vite, emportés par la foule des coureurs pour garder l'objectif des 10/10,5 km/h. Arnaud s'est envolé dès le départ vers son objectif record.

Etant largement en dessous de l'allure de mes derniers 10 km, la sensation d'en avoir "sous le pied" était présente et il a souvent fallu lutter pour ne pas accélérer dans certaines parties du parcours (oui oui je me la pète !!!).

Autant dire que dans ces conditions, j'ai eu la banane tout le long, le sourire, la blague facile, bref du plaisir à la pelle !!!

Du coup j'ai essayé de m'appliquer sur ma foulée en essayant de courir de façon la plus aérienne possible ... autant dire que ce n'était pas gagné ...

La première boucle terminée en 19m03s et nous avons enchainé avec comme lièvre un coureur à pied juste devant nous (eh oui c'est dire) ... puis la deuxième boucle en 18m51s avant d'entamer la dernière boucle.

Durant cette course j'ai eu le temps d'observer le cadre qui nous était offert avec son lot de monuments, la cathédrale Saint-Cyr et Sainte-Juliette, le palais ducal, la porte de Paris, ou encore le passage à côté du restaurant la botte de Nevers qui m'a fait songer au film le Bossu.

Dans la dernière ligne droite en faux-plat, l'avenue Colbert, je me retourne pour voir si Yves nous suit toujours, mais celui-ci a lâché un peu de distance. Dernière épingle avant de tourner vers la ligne d'arrivée et Cédric m'annonce qu'il a un peu mal à un genou. 

Je décide d'enrouler un peu, histoire de terminer un poil plus vite. Je suis bien, je double sans forcer pas mal de concurrents jusqu'à la ligne ... quand tout à coup sur les derniers 100 m, je me fais déposer par une fusée ... Cédric avait craqué, à priori agacé par un coureur qui jouait avec lui, il avait décidé de le faire exploser ... 

Malgré les douleurs à la cheville, je me suis "promené" à 10,7 km/h ... seul hic, j'étais parti pour une vitesse entre 10 et 10,5 km/h. Vraiment pas facile de respecter cette vitesse, j'avais l'impression de me trainer ... la préparation marathon risque d'être compliquée dans la gestion de l'allure ...

Le résultat est anecdotique 334ème sur 458 en 55m46s. Arnaud rate son objectif de peu à 45m08s mais vu le parcours, on lui a tous tiré notre chapeau. Cédric me coiffe au poteau en 55m42s et Yves ferme la marche 56m25s, son meilleur chrono sur la distance.

Pour terminer je décernerai un petit moins pour l'organisation, départ dans tous les sens, difficulté d'accès à la ligne de départ pour les coureurs, décalage des départs, sono pas top, pas de ravito en course sur le 10km, une pomme et 25 cl d'eau à l'arrivée ... du pain d'épice, des rondelles de bananes, des morceaux de sucre et chocolat, pas de liquide pour se ré-hydrater ... un peu cheap malgré le t-shirt technique offert.

Je retiendrai seulement le gros plus : le plaisir que j'ai pris à courir à Nevers ...

2 commentaires:

  1. Salut Christophe.

    Félicitations pour ta course et ta gestion de l'allure.
    J'avais déjà lu le cr de "la fille aux basket roses" et bien halluciné pour cet histoire de départ retardé, et puis donné à un horaire improbable. Perso j'aurais stressé un max, déjà que les veilles de courses je rêve que je loupe le départ, là j'ose même pas y penser.

    Bruno.

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    1. Merci Bruno mais pour la gestion de l'allure,on va dire qu'il va falloir être plus rigoureux tout de même ... :o)
      Pour le départ, on a effectivement eu notre petit coup de stress, après c'est vite rentré dans l'ordre.
      Finalement, ce qui m'a le plus ennuyé c'est de ne pas pouvoir boire au ravitaillement dans la parc après la course ... vraiment bizarre ...
      A bientôt ;-)

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